Discordances

Anna Jörgensdotter

JC Lattès

  • Conseillé par
    10 novembre 2012

    Une déception...

    Dur dur de rentrer dans le récit!

    L'auteur a une manière d'écrire très particulière et assez déconcertante... qui ne m'a pas vraiment permis d'apprécier l'histoire, qui promettait pourtant d'être assez passionnante...

    Les Steen vivent à Norbby. C'est une famille de cinq enfants, tous différents et très soudés.

    Karin et Sofia sont très complices, Edwin est un solitaire taciturne, Emilia est éprise de liberté, quant à Otto, il est est plutôt discret.

    Nous les suivons petit à petit dans leur vie, au fil des années. Une vie de bonheur puis très vite arrive la guerre et avec elle la désillusion.

    Les cinq enfants grandissent et vivent des périodes troublent qui les mèneront vers l'âge adulte. Voilà...

    Je n'ai pas spécialement aimé ce livre. L'écriture est trop hachée, trop digressive à mon goût, on en perd le fil!

    Quant àl'intérêt de l'histoire je suis passée à côté semble-t-il...

    Il faut dire que le rythme est très lent, et les réflexions parfois sans intérêt…

    Le récit sert tantôt une critique sur le mariage, tantôt une critique sur la vie en générale à cette époque...

    J’ai trouvé les thèmes vus et revus et me suis grandement ennuyée.

    Dommage car ce roman semblait prometteur…


  • Conseillé par
    5 novembre 2012

    Norrby, un petit village suédois dominé par le mont Kungsberg. C'est là que les Steen vivent dans la ferme familiale. Ils sont cinq, deux garçons, trois filles, tous différents mais toujours unis : Edwin, travailleur et taiseux, Otto, l'aventurier, Karin, gironde et rieuse, fiancée à Max, Sofia, l'imaginative et Emilia, la rêveuse petite dernière. L'année 1938 marque la fin de leur enfance commune. Edwin part s'installer seul à quelques pas de la ferme, Otto se fait engager dans un cirque, Karin tombe enceinte et épouse Max, Sofia épouse Arvid et Emilia trouve un travail de couturière.


    Vingt ans plus tard, que sont-ils devenus? Ils ont traversé une guerre, ont vieilli, emménagé à la ville, fait des enfants, abandonné certains de leurs rêves, en ont concrétisé d'autres...

    D'habitude j'aime les sagas familiales, et quand elles sont scandinaves, c'est encore mieux. Mais cette fois-ci je n'ai pas vraiment apprécié ma lecture. D'abord c'est le style qui m'a perturbée, une écriture décousue, l'emploi du présent, quelque chose de froid qui m'a gênée tout au long du roman. Difficile dans ces conditions de s'attacher aux personnages, trop de déceptions, de désillusions, de noirceur dans leurs destins. Ils subissent sans jamais se rebeller, que ce soit les coups durs ou les diktats de la société. Tout cela manque de vie, de sentiments, de personnalités fortes. Sombre et glacial comme un hiver suédois, Discordance laisse peu de place à l'espoir ou à l'optimisme. Des vies de labeur, de soumission, des vies toutes tracées, sans fantaisie, sans amour, des rêves contrariés par manque de conviction, de pugnacité....Les dernières pages sont sans doute les plus belles, un train prend le départ vers le vaste monde et c'est comme un rayon de soleil, une lueur d'espoir, une petite rébellion...Une lecture trop âpre qui ne m'a pas convaincue.