Il m'a fallu presque vingt ans pour comprendre que quelque chose n'allait pas, que vivre mon deuil n'était pas si évident que ça. Oui, « vivre mon deuil » plutôt que « faire mon deuil » : ce n'est pas comme faire ses courses. Le deuil n'est ni un passe-temps ni une injonction, mais un état qui se ressent, s'éprouve et avec lequel nous devons cohabiter. Vingt ans, ça laisse le temps de foirer quelques étapes : saboter ses relations amoureuses par peur de voir l'être aimé s'évaporer du jour au lendemain, alterner frénésie et apathie, ressentir la colère tout le temps, contre tout le monde... Ce livre, destiné à tous les endeuillés, est une exploration intime de la mort de son versant le plus trivial au plus symbolique. Une réflexion sur sa place dans nos vies autant qu'un guide pratique.