Les structures ? États, organisations internationales, capitalisme, etc. ? qui précipitent le désastre social et écologique en cours peuvent-elles le résoudre ? Peter Gelderloos répond par la négative. Mais il y a de l'espoir. Face à la destruction de la nature, à travers le monde, des communautés défendent une approche révolutionnaire, qui s'oppose aux projets de nouvelles infrastructures d'énergie dite « propre » comme à toutes les politiques technocratiques et néocoloniales sur lesquelles repose la chimère du capitalisme vert. Pour l'illustrer, Gelderloos s'entretient avec des militants pour l'autonomie alimentaire au Venezuela, des communautés qui reboisent leurs terres au Brésil, des anarchistes en luttent contre des plantations de biocarburants en Indonésie, et examine des victoires contre des projets d'aéroports, d'oléoducs ou ayant aidé les plus marginalisés à lutter contre le racisme environnemental, à transformer leurs villes et à obtenir des moyens de survivre dignement.