Oeuvres / Pétrarque, L'Afrique / Affrica, Tome second. Livres VI - IX
EAN13
9782251448183
ISBN
978-2-251-44818-3
Éditeur
Les Belles Lettres
Date de publication
Collection
Bibliothèque classique de la liberté
Séries
Oeuvres / Pétrarque
Nombre de pages
336
Dimensions
22,5 x 14,5 x 3 cm
Poids
495 g
Langue
français
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L'Afrique / Affrica

Tome second. Livres VI - IX

Les Belles Lettres

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Après les chants I à V, publiés en 2006, Pierre Laurens nous donne dans ce tome II les quatre derniers chants (VI-IX) de l’Affrica, le chef-d’œuvre poétique de Pétrarque.
Après les chants I à V, publiés en 2006, Pierre Laurens nous donne dans ce tome II les quatre derniers chants (VI-IX) de l’Affrica, le chef-d’œuvre poétique de Pétrarque.
Comme dans le tome précédent, l’édition est fondée sur le Laurentianus Acquisti et Doni 441, copie directe de l’autographe, qui, avec les annotations personnelles du poète devient pour la première fois la base d’une édition moderne.
Le choix de la traduction rythmée est conforme à l’objectif initial de restaurer l’épopée en tant que grand texte poétique, les notes éclairent sources et allusions et commentent, en suivant l’apparat pas à pas, les repentirs de la rédaction.
Un court avertissement met en valeur les beautés (ainsi les fameuses plaintes de Magon à la fin du chant VI) qui scandent la deuxième partie du récit, depuis le rappel d’Hannibal et l’affrontement des deux armées à Zama jusqu’au retour de la flotte romaine et au double couronnement du chef et du poète (Ennius) témoin et chantre de ses actions ; surtout il relève l’importance des discours auxquels est confiée l’interprétation des événements et le sens profond de l’épopée : telle, au chant VIII, la fameuse collatio ducum, où la figure de Scipion, sublimée, est mise loin au-dessus d’Alexandre, le héros célébré par Geoffroy de Chatillon, et plus encore, au chant VII, prélude à l’affrontement décisif entre le Bien et la Mal, la Vertu et la Fraude, la promesse qu’au peuple vainqueur reviendra l’empire du monde, accompagnée de cette révélation stupéfiante que le siège de l’Empire sera le siège du dieu suprême, une fois accompli le mystère de l’Incarnation.
Pétrarque tenait l'Afrique pour son chef-d'œuvre, auquel il reviendra sans fin et qui ne sera publié in extenso qu'après sa mort.
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