Enquêtes au muséum, En piste, Punch !
EAN13
9782366721225
ISBN
978-2-36672-122-5
Éditeur
Plume de Carotte
Date de publication
Collection
ENQUETES MUSEU
Séries
Enquêtes au muséum
Nombre de pages
80
Dimensions
17,9 x 11 x 0,8 cm
Poids
74 g
Langue
français
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Cette collection de petits romans illustrés portant sur les musées des sciences et les lieux de savoirs naturalistes est destinée à de jeunes lecteurs (8/11 ans). Elle vise à leur donner le goût de la lecture à partir d’aventures qui leur présentent le monde des musées vu par les coulisses, et mettant en scène l’importance des missions et des collections de ces établissements.

En Piste, Punch ! s’intéresse à la provenance des animaux naturalisés exposés dans les muséums d’histoire naturelle. Si certains sont aujourd’hui donnés par les zoos et les cirques lorsque les animaux meurent, de nombreux appartenaient aux ménageries qui présentaient animaux sauvages et exotiques au public au cours des siècles précédents. Parmi les animaux exotiques un temps exposés au public mentionnés figurent l’éléphant Chunee, l’éléphant Punch, du cirque Pinder et une girafe d’Abyssinie qui appartenait à la ménagerie de M. de Linages au XIXe siècle. L’enquête se réfère également à la ménagerie Pianet dont de très nombreux animaux ont été naturalisés et sont désormais exposés dans les muséums français.
 
Les ménageries étaient les ancêtres des jardins zoologiques. Les premières ménageries étaient souvent des ménageries royales, comme celle de la Tour de Londres, ou plus tard celle de Versailles : dès le Moyen-Age, les rois y plaçaient tous les animaux sauvages qu’ils recevaient en cadeau et les animaux en captivité servaient fréquemment à refléter le pouvoir du souverain. Certaines d’entre elles furent ouvertes au public, moyennant un droit d’entrée. D’autres ménageries appartenaient à de riches aristocrates qui collectionnaient les animaux en signe de leur statut social (les bêtes sauvages coûtaient cher et leur entretien était tout aussi onéreux) ou parfois également pour parfaire leurs connaissances scientifiques. D’autres ménageries, enfin, souvent ambulantes , étaient à but commercial ; dès le XVIIIe siècle, leurs propriétaires, parmi lesquels étaient de nombreux forains, faisaient souvent parcourir de grandes distances aux animaux pour les montrer à un public qui ne pouvaient voir de telles créatures exotiques ou sauvages ailleurs. Les ménageries furent peu à peu remplacées par les jardins zoologiques, ou zoos, davantage tournés vers l’étude scientifique des animaux. Les cirques, quant à eux, proposèrent dès la fin du XIXe siècle de plus en plus de spectacles impliquant des animaux dressés, développant ainsi leurs propres ménageries.
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