- EAN13
- 9782253098270
- ISBN
- 978-2-253-09827-0
- Éditeur
- Le Livre de poche
- Date de publication
- 03/07/2007
- Collection
- biographie (3130)
- Nombre de pages
- 224
- Dimensions
- 17,8 x 11 x 1,3 cm
- Poids
- 140 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- castillan, espagnol
- Code dewey
- 842
- Fiches UNIMARC
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La vie est un songe est l’un des chefs-d’œuvre du théâtre espagnol du Siècle d’Or et, aussi, une des pièces les plus représentatives de l’esthétique et de la pensée baroques.
Calderón, grâce à la fiction d’un prince injustement enfermé et élevé à l’écart du reste des hommes, met en scène le drame d’un esprit qui découvre un monde infiniment « ondoyant et divers », selon les termes utilisés par Montaigne pour décrire une expérience fort proche à bien des égards ; instabilité des êtres et des choses, illusion des sens et fascination des apparences trompeuses conduisent Sigismond à percevoir le néant de la condition humaine, de ses activités et de ses ambitions :
– Qu’est-ce que la vie ? – Une fureur. Qu’est-ce que la vie ? –
Une illusion, une ombre, une fiction, et le plus grand bien est peu de chose, car toute la vie est un songe et les songes mêmes ne sont que songes.
Après Montaigne et comme pour Pascal ou Descartes, l’assimilation de la vie au songe n’est là que pour dire l’incertitude de la connaissance, la recherche désespérée d’un point fixe échappant au doute et à la succession des états de conscience, qui laisse aussi peu de réalité au sentiment d’être que le défilé factice de chacun de nos rôles sociaux auxquels nous n’avons que trop tendance à nous identifier.
Préface et commentaires de Didier Souiller.
Calderón, grâce à la fiction d’un prince injustement enfermé et élevé à l’écart du reste des hommes, met en scène le drame d’un esprit qui découvre un monde infiniment « ondoyant et divers », selon les termes utilisés par Montaigne pour décrire une expérience fort proche à bien des égards ; instabilité des êtres et des choses, illusion des sens et fascination des apparences trompeuses conduisent Sigismond à percevoir le néant de la condition humaine, de ses activités et de ses ambitions :
– Qu’est-ce que la vie ? – Une fureur. Qu’est-ce que la vie ? –
Une illusion, une ombre, une fiction, et le plus grand bien est peu de chose, car toute la vie est un songe et les songes mêmes ne sont que songes.
Après Montaigne et comme pour Pascal ou Descartes, l’assimilation de la vie au songe n’est là que pour dire l’incertitude de la connaissance, la recherche désespérée d’un point fixe échappant au doute et à la succession des états de conscience, qui laisse aussi peu de réalité au sentiment d’être que le défilé factice de chacun de nos rôles sociaux auxquels nous n’avons que trop tendance à nous identifier.
Préface et commentaires de Didier Souiller.
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