- EAN13
- 9782824904986
- Éditeur
- République des Lettres
- Date de publication
- 29/04/2019
- Collection
- Vallès
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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"Le Bachelier", autobiographie romancée et second volume de la trilogie
sociale "Jacques Vingtras, Mémoires d’un révolté", est dédié à tous ceux qui
crevèrent de faim pour s’être nourris de racines grecques et latines. C’est le
récit de la jeunesse de Jules Vallès, de ses luttes, de sa vie de misère et
d’aventures dans la bohème littéraire parisienne de l’époque. Après sa vie
d’enfant martyr dans la province française misérable du XIXe siècle, Vingtras
fait sa malle et part pour Paris afin d’y tenter la fortune, mais sans métier,
sans argent, la vie est dure. II tâte successivement du journalisme, du
commerce et de la publicité. Il est pion dans divers pensionnats puis échoue
dans une crèche. Aucun de ces emplois ne lui donne de quoi subsister.
L’atmosphère de Paris ajoute à sa détresse: l’insurrection de juin 1848,
durement matée par Cavaignac, ne contient-elle pas en germe le coup d’État du
2 décembre qui amènera la restauration de l’Empire ? Vingtras exècre Napoléon
III. Ce qu’il faut tuer, songe-t-il, c’est tout le mal engendré par la
question sociale. Il se solidarise avec les miséreux, se sent mûr pour la
révolution. Guetté par la misère la plus noire, ivre de rancœur et de honte,
il s’élève contre cette société qui méconnaît les droits essentiels des êtres
humains.
sociale "Jacques Vingtras, Mémoires d’un révolté", est dédié à tous ceux qui
crevèrent de faim pour s’être nourris de racines grecques et latines. C’est le
récit de la jeunesse de Jules Vallès, de ses luttes, de sa vie de misère et
d’aventures dans la bohème littéraire parisienne de l’époque. Après sa vie
d’enfant martyr dans la province française misérable du XIXe siècle, Vingtras
fait sa malle et part pour Paris afin d’y tenter la fortune, mais sans métier,
sans argent, la vie est dure. II tâte successivement du journalisme, du
commerce et de la publicité. Il est pion dans divers pensionnats puis échoue
dans une crèche. Aucun de ces emplois ne lui donne de quoi subsister.
L’atmosphère de Paris ajoute à sa détresse: l’insurrection de juin 1848,
durement matée par Cavaignac, ne contient-elle pas en germe le coup d’État du
2 décembre qui amènera la restauration de l’Empire ? Vingtras exècre Napoléon
III. Ce qu’il faut tuer, songe-t-il, c’est tout le mal engendré par la
question sociale. Il se solidarise avec les miséreux, se sent mûr pour la
révolution. Guetté par la misère la plus noire, ivre de rancœur et de honte,
il s’élève contre cette société qui méconnaît les droits essentiels des êtres
humains.
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