- EAN13
- 9782753546882
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 16/09/2016
- Collection
- Interférences
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La mythologie de l'Antiquité à la modernité
Appropriation-Adaptation-Détournement
Presses universitaires de Rennes
Interférences
Autre version disponible
Dans une perspective diachronique et pluridisciplinaire, les contributions de
ce volume se proposent d'explorer les différentes formes d’appropriation,
d’adaptation ou de détournement de la mythologie, qui ont abouti d’un côté à
des lectures originales des fables anciennes, de l’autre à un nouveau statut
du mythe, voire à des modèles mythologiques différents. Dès l'Antiquité, la
mise à distance du mythe a été une source de créativité, renouvelant les
formes d’écriture et conduisant à une réorganisation du patrimoine culturel
mythologique. En relation avec la polémique soulevée par Platon, les
commentateurs néoplatoniciens et les mythographes de l’Antiquité tardive ont
engagé un véritable débat sur le bon usage des mythes, sur lequel se sont
greffés, au Moyen Âge, des discours supplémentaires, par le biais de la
traduction, de la glose et de la réécriture. La réflexion médiévale sur le
mythe a entraîné une adaptation de la matière mythologique ancienne, voire un
détournement de son sens premier lorsque les récits mythiques païens ont été
mis au service des valeurs courtoises et de la Révélation. Le discours moderne
sur le mythe s’est enrichi, lui, d’autres instruments (la psychanalyse
littéraire, la mythocritique...) et a permis d’avancer des interprétations
inédites de l’héritage mythologique, ancien et médiéval, ainsi que de nourrir
les discussions sur la nature du mythe.
ce volume se proposent d'explorer les différentes formes d’appropriation,
d’adaptation ou de détournement de la mythologie, qui ont abouti d’un côté à
des lectures originales des fables anciennes, de l’autre à un nouveau statut
du mythe, voire à des modèles mythologiques différents. Dès l'Antiquité, la
mise à distance du mythe a été une source de créativité, renouvelant les
formes d’écriture et conduisant à une réorganisation du patrimoine culturel
mythologique. En relation avec la polémique soulevée par Platon, les
commentateurs néoplatoniciens et les mythographes de l’Antiquité tardive ont
engagé un véritable débat sur le bon usage des mythes, sur lequel se sont
greffés, au Moyen Âge, des discours supplémentaires, par le biais de la
traduction, de la glose et de la réécriture. La réflexion médiévale sur le
mythe a entraîné une adaptation de la matière mythologique ancienne, voire un
détournement de son sens premier lorsque les récits mythiques païens ont été
mis au service des valeurs courtoises et de la Révélation. Le discours moderne
sur le mythe s’est enrichi, lui, d’autres instruments (la psychanalyse
littéraire, la mythocritique...) et a permis d’avancer des interprétations
inédites de l’héritage mythologique, ancien et médiéval, ainsi que de nourrir
les discussions sur la nature du mythe.
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