- EAN13
- 9782709645607
- Éditeur
- Jean-Claude Lattès
- Date de publication
- 05/02/2014
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - JC Lattès 19,00
Nouvelles obsessions alimentaires
À l’heure où le cheval s’invite dans les lasagnes, où les vaches deviennent
folles en se nourrissant de leurs congénères, où les fruits et légumes sont
pleins de pesticides, et où l’eau serait un nid de nitrates, les raisons de
paniquer face à nos assiettes se multiplient.
Chez les plus anxieux, ou les plus radicaux, cette « peur au ventre » se
transforme en une véritable terreur alimentaire qui génère des désordres,
telle l’orthorexie.
L’orthorexique ne mange pas un fruit qui a été cueilli depuis plus de dix
minutes ; il contrôle et trie en permanence son assiette ; il lit et relit les
étiquettes par méfiance ; il refuse de manger ce qui n’a pas été préparé par
ses soins et recherche constamment un idéal utopique de santé et de propreté.
Progressivement, l’orthorexique finit par s’isoler du monde et des autres,
tout en faisant le lit des marchands d’alicaments ou de pilules censées
remplacer les vitamines qu’il refuse au naturel.
Dans un livre très documenté, Patrick Denoux dresse un état des lieux
symptomatique de ce qu’il nomme une « névrose culturelle ».
À l’heure où le cheval s’invite dans les lasagnes, où les vaches deviennent
folles en se nourrissant de leurs congénères, où les fruits et légumes sont
pleins de pesticides, et où l’eau serait un nid de nitrates, les raisons de
paniquer face à nos assiettes se multiplient.
Chez les plus anxieux, ou les plus radicaux, cette « peur au ventre » se
transforme en une véritable terreur alimentaire qui génère des désordres,
telle l’orthorexie.
L’orthorexique ne mange pas un fruit qui a été cueilli depuis plus de dix
minutes ; il contrôle et trie en permanence son assiette ; il lit et relit les
étiquettes par méfiance ; il refuse de manger ce qui n’a pas été préparé par
ses soins et recherche constamment un idéal utopique de santé et de propreté.
Progressivement, l’orthorexique finit par s’isoler du monde et des autres,
tout en faisant le lit des marchands d’alicaments ou de pilules censées
remplacer les vitamines qu’il refuse au naturel.
Dans un livre très documenté, Patrick Denoux dresse un état des lieux
symptomatique de ce qu’il nomme une « névrose culturelle ».
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