- EAN13
- 9782252044988
- Éditeur
- Klincksieck
- Date de publication
- 06/03/2020
- Collection
- Critique de la politique
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Étude de quelques arguments sceptiques au XVIIe siècle
André Pessel
Klincksieck
Critique de la politique
Autre version disponible
-
Papier - Klincksieck 24,00
Les figures de la subjectivité sont plurielles. Loin d’en livrer un catalogue,
André Pessel étudie les formes que le courant sceptique français des XVIe et
XVIIe siècles en a proposées et que l’âge classique a symptomatiquement
rejetées du côté des productions de « libertins » ou réduites à des «
curiosités » émanant de minores. Refoulés hors de la grande histoire de la
philosophie, les penseurs sceptiques ont, pour certains d’entre eux, sans
doute les moins prudents, c’est-à-dire politiquement les plus explicites,
connu l’expérience de procès, de tortures, pour ne rien dire des bûchers. Il y
avait donc dans cette pensée sceptique une menace, un danger, que le
refoulement « classique » ne laissa s’inscrire que comme violence ou silence.
André Pessel redonne voix à ce silence. Il montre comment, des modalités de la
suspension du jugement à la déclinaison des figures de l’ego, les sceptiques
ont démystifié le désir de vérité, la croyance en la certitude, la postulation
de l’évidence. Il articule cette démystification à une méthode épistémologique
qui récuse la recherche d’un point fixe dans l’ordre linéaire de la
démonstration et qui change les paradigmes de l’argumentation. Pour les
sceptiques, le sujet du savoir est lui-même un facteur de la situation. Cet
essai opère ainsi l’exhumation interne à l’histoire philosophique d’un courant
subversif, il produit une typologie de la subversion sceptique en traversant
les oeuvres des sceptiques athées et chrétiens, de Jean-Pierre Camus et
Charron à Gabriel Naudé, de Montaigne à La Mothe Le Vayer.
*[22 août]: selon le calendrier julien
*[28 octobre]: selon le calendrier julien
André Pessel étudie les formes que le courant sceptique français des XVIe et
XVIIe siècles en a proposées et que l’âge classique a symptomatiquement
rejetées du côté des productions de « libertins » ou réduites à des «
curiosités » émanant de minores. Refoulés hors de la grande histoire de la
philosophie, les penseurs sceptiques ont, pour certains d’entre eux, sans
doute les moins prudents, c’est-à-dire politiquement les plus explicites,
connu l’expérience de procès, de tortures, pour ne rien dire des bûchers. Il y
avait donc dans cette pensée sceptique une menace, un danger, que le
refoulement « classique » ne laissa s’inscrire que comme violence ou silence.
André Pessel redonne voix à ce silence. Il montre comment, des modalités de la
suspension du jugement à la déclinaison des figures de l’ego, les sceptiques
ont démystifié le désir de vérité, la croyance en la certitude, la postulation
de l’évidence. Il articule cette démystification à une méthode épistémologique
qui récuse la recherche d’un point fixe dans l’ordre linéaire de la
démonstration et qui change les paradigmes de l’argumentation. Pour les
sceptiques, le sujet du savoir est lui-même un facteur de la situation. Cet
essai opère ainsi l’exhumation interne à l’histoire philosophique d’un courant
subversif, il produit une typologie de la subversion sceptique en traversant
les oeuvres des sceptiques athées et chrétiens, de Jean-Pierre Camus et
Charron à Gabriel Naudé, de Montaigne à La Mothe Le Vayer.
*[22 août]: selon le calendrier julien
*[28 octobre]: selon le calendrier julien
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