- EAN13
- 9782072678073
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 02/06/2016
- Collection
- L'Infini
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Gallimard 18,00
'"Ce livre essentiel, le seul livre vrai, un grand écrivain n’a pas, dans le
sens courant, à l’inventer puisqu’il existe déjà en chacun de nous, mais à le
traduire. Le devoir et la tâche d’un écrivain sont ceux d’un traducteur." Ces
lignes souvent citées sont écrites par Marcel Proust dans le dernier tome de
son immense construction, Le temps retrouvé. Elles ne sont pas exactement
faciles à interpréter, et l’on a souvent été tenté d’y voir l’expression d’une
croyance plus ou moins mystique dans la permanence d’un au-delà de la mort qui
viendrait hanter les vivants, ou d’une adhésion à ce qu’on a appelé des
tentations spiritualistes voire carrément spirites, ou encore d’une
philosophie idéaliste. On peut aussi y lire une véritable "religion de l’art",
et de la littérature en particulier. Et tant d’autres, poètes, essayistes,
romanciers, qui ont ressenti l’urgence d’ouvrir les yeux, ou comme disait
Huxley, reprenant William Blake, d’ouvrir les "Portes de la perception". C’est
le parcours que je me propose d’explorer à travers des œuvres en apparence
éloignées les unes des autres, et même hétérogènes, mais, selon moi, mues par
une préoccupation analogue. J’espère qu’on acceptera d’accompagner mon
cheminement hasardeux, et convaincu, voire obstiné.' Jean-Yves Pouilloux.
sens courant, à l’inventer puisqu’il existe déjà en chacun de nous, mais à le
traduire. Le devoir et la tâche d’un écrivain sont ceux d’un traducteur." Ces
lignes souvent citées sont écrites par Marcel Proust dans le dernier tome de
son immense construction, Le temps retrouvé. Elles ne sont pas exactement
faciles à interpréter, et l’on a souvent été tenté d’y voir l’expression d’une
croyance plus ou moins mystique dans la permanence d’un au-delà de la mort qui
viendrait hanter les vivants, ou d’une adhésion à ce qu’on a appelé des
tentations spiritualistes voire carrément spirites, ou encore d’une
philosophie idéaliste. On peut aussi y lire une véritable "religion de l’art",
et de la littérature en particulier. Et tant d’autres, poètes, essayistes,
romanciers, qui ont ressenti l’urgence d’ouvrir les yeux, ou comme disait
Huxley, reprenant William Blake, d’ouvrir les "Portes de la perception". C’est
le parcours que je me propose d’explorer à travers des œuvres en apparence
éloignées les unes des autres, et même hétérogènes, mais, selon moi, mues par
une préoccupation analogue. J’espère qu’on acceptera d’accompagner mon
cheminement hasardeux, et convaincu, voire obstiné.' Jean-Yves Pouilloux.
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