- EAN13
- 9782072271243
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 05/2019
- Collection
- Le Promeneur
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Le Promeneur 20,30
À la fin de 1950 et au début de 1951, Louise de Vilmorin fut invitée par Paul-
Louis Weiller à séjourner dans ses propriétés de Saint-Vigor, près de
Versailles, et de Sélestat, dans le Bas-Rhin. Avec les deux amis qui
l'accompagnent, elle forme le cercle des "Espérons" ("[...] étant pauvres et
inquiets, nous ne cessons de dire : "espérons", c'est ainsi que nous avons
choisi de nous appeler"). Dîners en ville, bals masqués, moments de désespoir
amoureux, trouvailles chez les antiquaires et les modistes, petits complots de
famille, gentilles médisances, portraits acérés, jeux de farces et attrapes
rythment cette chronique, que Louise lisait régulièrement à ses amis, et où
l'on retrouve tout l'humour, la justesse de trait, la tristesse légère, tout
l'esprit en un mot, de son écriture poétique et romanesque. C'est incidemment
dans l'espace de ces mêmes mois que Louise, se souvenant d'un ami lointain,
écrit quelques pages, qu'elle publie en revue, et que ne tardent pas à se
disputer ses amis éditeurs : Madame de paraîtra chez Bernard Grasset à
l'automne 1951. Un fragment de journal tenu en Hongrie en 1937 et un "Bloc-
Notes" écrit pour le journal Arts dans les années cinquante complètent cet
ensemble d'écrits autobiographiques totalement inédits.
Louis Weiller à séjourner dans ses propriétés de Saint-Vigor, près de
Versailles, et de Sélestat, dans le Bas-Rhin. Avec les deux amis qui
l'accompagnent, elle forme le cercle des "Espérons" ("[...] étant pauvres et
inquiets, nous ne cessons de dire : "espérons", c'est ainsi que nous avons
choisi de nous appeler"). Dîners en ville, bals masqués, moments de désespoir
amoureux, trouvailles chez les antiquaires et les modistes, petits complots de
famille, gentilles médisances, portraits acérés, jeux de farces et attrapes
rythment cette chronique, que Louise lisait régulièrement à ses amis, et où
l'on retrouve tout l'humour, la justesse de trait, la tristesse légère, tout
l'esprit en un mot, de son écriture poétique et romanesque. C'est incidemment
dans l'espace de ces mêmes mois que Louise, se souvenant d'un ami lointain,
écrit quelques pages, qu'elle publie en revue, et que ne tardent pas à se
disputer ses amis éditeurs : Madame de paraîtra chez Bernard Grasset à
l'automne 1951. Un fragment de journal tenu en Hongrie en 1937 et un "Bloc-
Notes" écrit pour le journal Arts dans les années cinquante complètent cet
ensemble d'écrits autobiographiques totalement inédits.
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