- EAN13
- 9782021494341
- Éditeur
- Seuil
- Date de publication
- 06/05/2022
- Collection
- Liber
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les Vagues du langage. Le "paradoxe de Wittgenstein" ou comment peut-on suivre une règle ?
Jacques Bouveresse
Seuil
Liber
Autre version disponible
-
Papier - Seuil 31,00
Dernier livre d’une série d’études sur Wittgenstein, Les Vagues du langage
représente l’achèvement d’une longue période de recherche. Jacques Bouveresse
s’y penche sur une question qui l’a obsédé pendant plusieurs décennies : le «
paradoxe de Wittgenstein » (Paul Kripke). Comment un signe, parlé ou écrit,
matériel ou mental, peut-il avoir un sens ? Comment se déterminent les
conditions de son usage correct ? La signification d’un signe pourrait être
fixée par quelque chose qui lui correspond dans l’esprit du locuteur, mais cet
élément mental, objecte Wittgenstein, ne pourrait remplir ce genre de fonction
qu’à la condition d’avoir lui-même des conditions d’usage correct et d’être
utilisé correctement. Il en résulte une indétermination qui affecte la
relation de la règle à son application et par conséquent le sens, ce qui
engage la possibilité même d’une pensée philosophique du monde. Bien qu’il
semble théorique et abstrait, ce questionnement porte aussi sur les conditions
de possibilité ordinaires d’une compréhension effective, commune et partagée,
toujours menacée par le malentendu, l’erreur d’interprétation, l’inégale
maîtrise du langage. Dans une discussion serrée avec les meilleurs
spécialistes mais aussi, de manière moins attendue peut-être, avec Jacques
Derrida, Jacques Bouveresse récuse l’idée que Wittgenstein défende une
position sceptique comme le suggère Kripke. C’est l’occasion d’un grand livre
sur la question de la signification et de la compréhension, qui est aussi une
leçon sur la conception et le rôle de la philosophie.
représente l’achèvement d’une longue période de recherche. Jacques Bouveresse
s’y penche sur une question qui l’a obsédé pendant plusieurs décennies : le «
paradoxe de Wittgenstein » (Paul Kripke). Comment un signe, parlé ou écrit,
matériel ou mental, peut-il avoir un sens ? Comment se déterminent les
conditions de son usage correct ? La signification d’un signe pourrait être
fixée par quelque chose qui lui correspond dans l’esprit du locuteur, mais cet
élément mental, objecte Wittgenstein, ne pourrait remplir ce genre de fonction
qu’à la condition d’avoir lui-même des conditions d’usage correct et d’être
utilisé correctement. Il en résulte une indétermination qui affecte la
relation de la règle à son application et par conséquent le sens, ce qui
engage la possibilité même d’une pensée philosophique du monde. Bien qu’il
semble théorique et abstrait, ce questionnement porte aussi sur les conditions
de possibilité ordinaires d’une compréhension effective, commune et partagée,
toujours menacée par le malentendu, l’erreur d’interprétation, l’inégale
maîtrise du langage. Dans une discussion serrée avec les meilleurs
spécialistes mais aussi, de manière moins attendue peut-être, avec Jacques
Derrida, Jacques Bouveresse récuse l’idée que Wittgenstein défende une
position sceptique comme le suggère Kripke. C’est l’occasion d’un grand livre
sur la question de la signification et de la compréhension, qui est aussi une
leçon sur la conception et le rôle de la philosophie.
S'identifier pour envoyer des commentaires.