Les Guerriers de l'Hiver

Olivier Norek

Michel Lafon

  • Conseillé par (Libraire)
    24 septembre 2024

    Hommage vibrant et palpitant aux soldats de la Guerre d'Hiver

    Olivier Norek sort du polar et nous offre ce livre hommage aux soldats de la Guerre d'Hiver, qui opposa lors de l'hiver 1939 la toute jeune Finlande à la grande Russie de Staline.
    C'est un récit de guerre captivant, où l'on suit avec crainte le destin des hommes.
    C'est l'histoire d'un mythe vivant, le plus grand sniper de tous les temps, Simo Häyhä, dit "La mort blanche".
    C'est un roman historique, documenté et véridique, qui résonne évidemment particulièrement aujourd'hui.
    C'est enfin un roman profondément humain, où violence et bêtise avoisinent amitié et courage...


  • Conseillé par
    13 septembre 2024

    Finlande, guerre

    Un roman de Norek qui n'est pas un polar ? Et pourquoi pas.

    L’auteur nous plonge dans la « guerre d’hiver » qui a vu s’opposer la Finlande à l’URSS du 30 novembre 1939 au 13 mars 1940. L’ogre Staline a voulu annexer ce nouveau petit pays sans y parvenir complètement, ses armées rencontrant une résistance acharnée.

    Pensez-donc : ce nouveau pays s’est soudé contre l’envahisseur commun, et les russes ne devaient déclarer que des victoires.

    L’auteur suit Simo Häyhä, jeune prodige au tir, entrainé par son père depuis son enfance à ne prélever dans la nature que ce dont il a besoin. Avec ses amis Toivo et Onni, ils partent donc comme tous les hommes au front, celui de Kollaa.

    J’ai aimé que l’auteur décrive à la fois ce qu’il se passait du côté Finlandais et du côté russe.

    J’ai aimé les rebellions des hommes issus des différents pays qui composaient l’URSS (géorgiens, ukrainiens, moldaves, arméniens, lituaniens et j’en passe), hommes qui devaient passer en premier se faire tuer, les russes passant après.

    J’ai découvert les Lotta, les infirmières sur le front.

    Et bien sûr, j’ai découvert Simo qui se débat avec sa conscience et sa colère tout au long de ces 105 jours de guerre. J’ai aimé sa modestie et son envie de rester au milieu, un lieu sûr où l’on ne se fait pas voir.

    J’ai découvert « L’horreur du Maroc », le capitaine Aarne Juutilainen, littéralement né pour combattre et qui n’hésite pas à monter au combat.

    J’ai aimé que ce peuple si brave aie été un des levier de la défaite d’Hitler (qui, suite à la défaite de l’URSS a lancé son offensive contre Staline, allant au casse-pipe).

    J’ai donc découvert Simo, surnommé La mort blanche, sniper hors-pair dont les conseils sont encore utilisés de nos jours.

    Un roman sur le courage devant l’adversité, sur le combat de David contre Goliath, sur la victoire de l’humain contre la tyrannie.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des soldats russes apprenant à faire du ski pour se déplacer vite comme les finlandais, ce qui fait bien rire ces derniers qui pratique le ski depuis leur plus jeune âge.