- EAN13
- 9782252040461
- Éditeur
- Klincksieck
- Date de publication
- 21/10/2016
- Collection
- Les Mondes de l'art
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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Journal d'un botaniste-jardinier (1775-1792)
Un Écossais en France à la fin de l'Ancien Régime
Thomas Blaikie
Klincksieck
Les Mondes de l'art
Autre version disponible
-
Papier - Klincksieck 19,50
Thomas Blaikie, botaniste et jardinier écossais, entreprend la rédaction de
son Journal en 1775, lorsqu'il quitte Londres pour étudier la flore des Alpes
françaises et suisses. Dans un style naïf et plein de verve, il note les
péripéties de son voyage, puis ses herborisations dans les montagnes, où il
constitue une importante collection de plantes. Ses compétences, son
tempérament sociable et enthousiaste — il a 25 ans —, lui valent d’être engagé
comme jardinier dès l’année suivante chez le comte de Lauraguais, puis chez le
comte d’Artois, frère de Louis XVI. Bientôt il rencontre l’architecte du
prince, François-Joseph Bélanger, qui l’associe aux travaux du domaine de
Maisons, puis à ceux de Bagatelle. Ce Journal permet de suivre la progression
de l’aménagement des jardins, mais aussi de partager l’atmosphère de la Cour.
Devenu la coqueluche de l’aristocratie et de riches propriétaires, amateurs de
« nouveaux jardins anglais à la mode », Blaikie aménage notamment les domaines
du duc de Chartres, Monceau, Le Raincy ou encore Saint-Leu. Il cesse de tenir
son journal en 1792, laissant un témoignage émouvant sur les premières années
de la Révolution. À la fois récit d’aventure et chronique mondaine, le Journal
de Blaikie est aussi un précieux document sur la création en France des
premiers jardins pittoresques.
son Journal en 1775, lorsqu'il quitte Londres pour étudier la flore des Alpes
françaises et suisses. Dans un style naïf et plein de verve, il note les
péripéties de son voyage, puis ses herborisations dans les montagnes, où il
constitue une importante collection de plantes. Ses compétences, son
tempérament sociable et enthousiaste — il a 25 ans —, lui valent d’être engagé
comme jardinier dès l’année suivante chez le comte de Lauraguais, puis chez le
comte d’Artois, frère de Louis XVI. Bientôt il rencontre l’architecte du
prince, François-Joseph Bélanger, qui l’associe aux travaux du domaine de
Maisons, puis à ceux de Bagatelle. Ce Journal permet de suivre la progression
de l’aménagement des jardins, mais aussi de partager l’atmosphère de la Cour.
Devenu la coqueluche de l’aristocratie et de riches propriétaires, amateurs de
« nouveaux jardins anglais à la mode », Blaikie aménage notamment les domaines
du duc de Chartres, Monceau, Le Raincy ou encore Saint-Leu. Il cesse de tenir
son journal en 1792, laissant un témoignage émouvant sur les premières années
de la Révolution. À la fois récit d’aventure et chronique mondaine, le Journal
de Blaikie est aussi un précieux document sur la création en France des
premiers jardins pittoresques.
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