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Conseillé par o n l a l u16 septembre 2017
Le retour du Condor
Il y a des écrivains à qui un succès trop vite acquis coupe les ailes. Best-seller à 25 ans avec " Les six jours du Condor ", aussitôt porté à l'écran par Sydney Pollack (" Les trois jours du Condor ", 1975), James Grady a continué à planer. Prenant le temps de se renouveler, il a publié en quarante ans une dizaine de bons polars ou thrillers d'espionnage qui lui ont maintenu l'estime du public et de ses pairs. En France, où tous n'ont pas été traduits, on en était resté à " Mad dogs ", une variante parodique et rock'n roll du genre, où cinq anciens de la CIA un peu timbrés, accusés à tort de meurtre, s'évadent de l'asile où leur employeur les a bouclés. Aujourd'hui, " Les derniers jours du Condor " vient boucler la boucle entre son tout premier roman et le dernier.
Condor est ce maître-espion, auquel Robert Redford a prêté ses traits, qui survivait à un complot contre son officine de renseignement clandestine.